La poupée blonde

Catégories : Libertins
il y a 3 ans

Cela fait quelques jours que ses nuits sont agitées. Son sommeil n'est pas des plus réparateurs, elle rêve beaucoup, se réveille en sueur plusieurs fois avant le matin. Et à chaque fois son cœur bat vite et fort, son ventre s'est un peu crispé, une chaleur fébrile a pris place entre ses cuisses blanches...

Depuis ce matin la tension est encore montée d'un cran. Elle ne sait pas trop si elle est impatiente, si elle a peur, si elle a envie d'être à ce soir ou si elle a envie de fuir très loin. Elle est un peu comme debout sur un pont, prête à faire un saut à l'élastique, à regarder le vide qui tout à l'heure va l'absorber à la vitesse de l'éclair. Mais sa décision est prise, sa résolution est ferme. Ce soir elle sera le jouet, elle va se donner, se laisser prendre, s'adonner à ce phantasme qu'elle a enfin décidé de réaliser...

Dix-huit heures pile. Son agitation intérieure est au comble, même la présence rassurante de son ami ne suffit pas à l'apaiser. Il appuie sur la sonnette ; très vite la porte s'ouvre ; les dés sont jetés, il ne s'agit plus de faire machine arrière. C'est comme si un voile de brume entourait son regard : Sophie ne distingue aucun détail de l'appartement, son attention se porte uniquement sur cette femme qui vient de leur ouvrir la porte.

La maîtresse de maison est souriante. Elle est chaleureuse dans son accueil mais ses cheveux très noirs, ses yeux sombres, dotés d'un très léger strabisme lui donnent quelque chose d'énigmatique. Elle a l'air à la fois rassurante et sulfureuse. On se dit en voyant ce grand corps mince, vêtu d'une robe noire, avec deux seins de belle taille terminés en pomme et un peu tombants, on se dit à la voir avec ses longs doigts très soignés, ses pommettes saillantes et ses joues un peu creuses, on se dit qu'un feu dévorant doit habiter cette créature.

Sans que son imagination ne lui montre des images précises, Sophie sent qu'elle vient de franchir autre chose que le seuil d'une porte ; elle vient d'entrer dans un univers sensuel, où le temps est suspendu, où son esprit va s'absorber pour ne plus être tourné que vers l'érotisme et le plaisir sexuel le plus total.

Comme convenu, elle s'est habillée simplement, sans artifices et ne s'est pas douchée avant de venir. Elle a conservé toute son odeur naturelle, tous les parfums accumulés, cultivés dans la journée. Elle porte une petite robe blanche légère et qui suggère un peu les formes de son corps. Comme convenu, Sophie ne prononce aucune parole ; elle suit, emboîte le pas de son ami Cyril qui la tient par la main ; ils suivent tous les deux la femme qui les a accueillis et les mène au salon.

Le décor du salon est simple mais on y sent le confort. Un grand tapis très moelleux occupe le centre de la pièce ; lorsqu'elle rentre Sophie découvre aussi un grand canapé de cuir marron et deux fauteuils plutôt luxueux. Deux hommes occupent ces sièges, un sur le fauteuil et l'autre sur le canapé ; ils sont tous les deux habillés de costumes gris sobres.

Un verre à la main, confortablement installés, chacun salue en souriant les nouveaux arrivants. Sophie hoche la tête, sourit du bout des lèvres et reste un peu plantée au milieu du tapis ; Elle baisse les yeux, intimidée et incapable de soutenir le regard aimable mais satisfait et concupiscent des trois hommes. Il y a là Jean, l'ami de la femme aux cheveux noirs, elle le reconnaît, il est comme sur les photos, grand brun, assez musclé mais un peu empâté tout de même, environ trente cinq ans. Assis sur un fauteuil, l'autre homme est beaucoup plus âgé et de petite taille ; bien qu'il respire l'énergie et la santé, il a les cheveux gris ; son corps et son visage indiquent qu'il est bien plus vieux que le maître de maison. Sophie est troublée par la présence de cet homme ; même si elle n'est pas du tout attirée par les hommes " d'un certain âge ", elle avait beau savoir qu'il serait là, savoir que rien ne l'oblige à le toucher ou à être touchée par lui, sa présence lui procure une impression assez étrange et, finalement un mélange de stress et d'excitation.

La jeune femme aux cheveux noirs, Aline, conduit Cyril sur le second fauteuil, puis elle revient aux côtés de Sophie.

" Apporte-moi sa culotte, Aline, s'il te plaît. " Aline s'agenouille sur le tapis et lance un regard satisfait à Sophie. Ses doigts remontent le long des mollets puis le long des cuisses en la frôlant, juste assez pour déclencher un cortège de frissons sur la peau à leur passage. Sophie vacille presque sur ses jambes ; les hommes la fixent du regard et sa gorge s'assèche lorsque les doigts parviennent sous l'élastique de son slip, à la base de ses jolies fesses. Aline rentre le tissu dans la raie, tire un peu la culotte vers le haut, prodiguant ainsi une petite caresse intime à la jaune femme. Puis elle se saisit du haut de ce sous-vêtement et le descend doucement.

Un léger courant d'air frais vient s'immiscer entre les cuisses de l'héroïne de la soirée ; et Aline laisse tomber la culotte qui vient atterrir sur les chevilles de Sophie. Levant un pied puis l'autre, elle laisse partir définitivement ce rempart intime ; Aline porte alors la culotte à ses narines et la respire pendant quelques secondes. Elle pousse un petit soupir gourmet et s'en va la donner à Jean, son ami. De même celui-ci respire le parfum quelques instants et regarde Sophie droit dans les yeux : " Tu sens bon...Hmm... ".

Il passe le bout de tissu rabougri à l'autre homme qui, à son tour, respire l'odeur intime en fixant la jeune femme ; du bout de la langue il va même jusqu'à goûter la saveur qui a imprégné l'intérieur de ce slip et savoure ce délice en ronronnant ; une main posée sur la bosse de son pantalon gris caresse son érection naissante.

Jean reprend la parole : " Déshabille là et amène la moi... ". " Faites moi passer ses habits ", dit l'homme aux cheveux gris, " quel fumet délicieux... "

Sans tarder, Aline enlève les chaussures d'été, fait glisser la robe et défait enfin le soutien-gorge ; avec délicatesse elle éloigne un peu l'une de l'autre les deux chevilles de Sophie ; elle rassemble les habits et va les donner à l'autre homme. Celui-ci s'en saisit et attr a p e la main d'Aline pour la baiser avec distinction, ensuite de quoi il pose cette main sur son pantalon. Et, pendant qu'Aline masse doucement la verge gonflée de cet homme, il respire à pleins poumons les habits de Sophie. Enfin, il ôte la main d'Aline et celle-ci peut alors revenir vers la jeune femme pour la conduire à Jean.

Jean saisit la jeune femme aux hanches et entreprend de frotter tendrement son visage sur le ventre blanc qui lui fait face. Il hume la surface de la peau laiteuse, se déplace près de la toison, caresse du bout des lèvres cette toison humide, et vient donner un petit coup de langue sur l'aine pour goûter cette peau si douce.

Puis il appuie sur les épaules de Sophie : " agenouille-toi. ", dit-il sobrement. Son visage frôle les seins sans pour autant les toucher, et ses narines remontent dans le cou, sur les épaules puis près des aisselles. Là encore, un petit coup de langue vient recueillir la saveur d'une peau qui a un peu sué : " J'adore ton odeur... ". Il respire enfin les cheveux blonds de Sophie et lui demande de se relever.

" Aline. Va la préparer. ". Aline retire sa main de l'intérieur du pantalon de l'homme aux cheveux gris ; elle prend Sophie par la main et lui demande de la suivre. L'homme aux cheveux gris les suit. " Ne t'inquiète pas. J'ai très envie de toi mais je ne te toucherai que si tu le veux bien. Je veux juste regarder la préparation. Je m'appelle Abel. ". Abel a une voix chaude et très grave.

Ils arrivent très vite à la salle de bain. Aline la fait entrer dans la baignoire, la regarde en souriant et approche son visage vers celui de sa compagne. Elle lui prodigue un long baiser très tendre, leurs langues se mêlent ; Sophie savoure ce moment tant attendu avec délice. Elle entend le bruit d'un tissu qui glisse, puis un gémissement commun d'Aline et d'Abel ; elle devine que l'homme a déculotté la femme ; il s'est agenouillé et déguste avec fougue les fesses et l'entrecuisse de celle-ci.

Puis, après un long moment qui a permis à Aline d'explorer un peu le corps de Sophie, la préparatrice arrête ses baisers et ses caresses, sa saisit du pommeau de douche et demande à Sophie de s'asseoir. Abel s'est reculé un peu et il profite du spectacle, adossé à un mur ; sa verge est sortie de sa braguette, gonflée, et elle n'a besoin d'aucun soutien pour se tenir à la verticale.

Aline commence alors à doucher la jeune femme, avec un jet fort d'eau chaude ; ce massage est des plus agréables, la peau de Sophie s'adoucit encore plus sous les feux de cette eau. Elle se laisse aller à ce plaisir simple ; elle se régale de sentir le jet d'eau sur ses seins ronds, sur son ventre un peu bombé, entre ses cuisses laiteuses, entre ses fesses rebondies, sur ses cheveux frisés.

Aline lui fait prendre diverses positions, selon qu'elle veut atteindre tel ou tel endroit : assise, épaules en arrière et cuisses écartées ; agenouillée, buste droit et avant-bras posés sur le sommet de son crâne ; debout sur ses jambes un peu écartées, buste cassé à l'horizontale vers l'avant, ses mains sur les fesses pour les écarter un peu ; allongée de tout son long, les bras tendus en arrière et les talons posés sur les rebords de la baignoire...

Aline joue avec cette superbe poupée vivante et docile ; Abel se régale du spectacle magnifique et se lèche de temps en temps les babines. Sophie se brûle parfois les yeux lorsqu'elle croise le regard intense d'Aline ou celui très excité d'Abel ; elle sent que l'homme déborde d'envie de la prendre fort, de pénétrer ce beau jouet et Sophie sent monter en elle une formidable vague de désir. Aline accroche le pommeau de douche au mur et entreprend de se déshabiller. Elle ôte très vite ses vêtements et dévoile un corps longiligne, presque maigre, avec un pubis très noir, très fourni en longs poils fin, et des seins majestueusement accrochés. Elle entre dans la douche, s'arrose à son tour et se saisit d'une bouteille de gel douche. Elle nappe son buste de savon en le faisant couler sur elle sans l'étaler ; Sophie regarde cette gelée verte descendre le long du ventre creux et atteindre tranquillement le pubis de sa doucheuse. Aline la prend par les mains et l'aide à se relever ; elle attire la jeune femme contre elle, passe un bras derrière les épaules, un autre au creux des reins, et commence à frotter son buste, son ventre et même son pubis contre ceux de sa partenaire.

Sophie se laisse embrasser ; son cœur bat vite et fort ; la sensation de ce corps de femme qui se frotte contre le sien, avec ce liquide visqueux entre elles qui pénètre les pores de sa peau et les nettoie toutes les deux, le grésillement du pubis noir contre le sien, tout cela fait chavirer son esprit et elle se met elle aussi à embrasser, caresser le dos et les fesses de sa bienfaitrice. Celle-ci arrose maintenant son dos, la raie de ses fesses avec du gel douche puis demande à Sophie de faire de même. Elles se lavent ainsi longtemps, en se caressant le dos, les fesses, le petit bouton de leur anus et même le début du tunnel, les aisselles, les nuques. Sophie caresse pour la première fois une femme, et Aline semble apprécier d'être l'initiatrice de ce plaisir. Puis elle lui demande : " Tourne toi et regarde comme Abel apprécie le spectacle. Ne fuies pas son regard. ". Sophie obéit, elle a un peu honte, elle est excitée par cette honte, tandis qu'Aline caresse à pleines mains ses seins. Elle laisse s'exhaler des soupirs de plaisir de sa bouche et ces soupirs se muent en miaulements quand elle sent deux mains converger vers sa corolle.

Des doigts agiles découvrent ses lèvres, longent son périnée, son petit bouton ; un doigt s'immisce en elle et lui fait l'amour ; dans son dos, elle sent le bassin d'Aline osciller comme si elle la pénétrait. Et lorsque ces caresses atteignent leur vitesse de croisière, deux doits entre ses lèvres, une main sur ses seins, des seins dans son dos et Abel en face qui se masturbe frénétiquement...

Sophie ne peut réprimer un superbe orgasme qui manque de la faire défaillir ; La chaleur l'envahit d'un coup et monte jusqu'à ses yeux qui rougissent eux aussi, injectés de s a n g bouillant. Aline relâche un peu la pression et termine la toilette de Sophie en nettoyant ses cuisses, ses mollets, ses pieds et ses orteils. Puis un shampoing vient clore cette douche, et c'est un peu épuisée que Sophie profite du dernier rinçage. Aline sort de la baignoire et c'est Abel qui l'essuie ; puis avec une grande serviette elle sèche à son tour son invitée, profitant un peu de la situation pour essuyer avec plus d'insistance les recoins les plus intimes de Sophie. D'un placard elle sort un flacon de parfum et une trousse de manucure. "

Assieds-toi sur le rebord de la baignoire. " Délicatement, un à un, les ongles des mains sont préparés, puis c'est au tour des orteils. Pendant qu'Aline se concentre sur son travail, Abel s'est approché et s'introduit doucement dans le sexe offert de la manucure. Aline gémit doucement sous les coups délicats de l'homme et celui-ci se repaît du spectacle des cuisses écartées de Sophie ; la manucure, troublée, se sent partir dans un autre monde et commence à sucer délicatement les orteils qu'elle vient de nettoyer, comme si le membre qui va et vient en elle lui donnait encore plus d'appétit ; Cela dure un bon moment, jusqu'à ce qu'Abel jouisse puissamment et soulage ainsi toute la tension accumulée depuis le début de la soirée.

Sophie est maintenant extrêmement détendue, son corps tout à l'heure fêté, choyé, l'orgasme v i o l emment déchargé, sa peau parfumée et lissée par le nettoyage, ses muscles massés, tout cela irrigue son âme d'un bien être fluide. Mais tout cela ne dure pas - " Viens, nous retournons au salon ; Jean nous attend. " - et elle sent de nouveau se nouer sa gorge.

En effet, Jean l'attend. Il s'est assis confortablement dans un coin du canapé, il porte maintenant un peignoir de bain sombre et la regarde en souriant : " Magnifique cette scène dans la salle de bain. Nous avons bien apprécié avec Cyril, c'est un homme de goût. Va l'embrasser si tu veux. " Elle pose ses lèvres sur celles brillantes de Cyril et immisce sa langue dans la bouche de son homme. Stupeur ! Ce goût là elle le reconnaît ! C'est celui du sperme...

Son imagination tourne maintenant à 100 à l'heure ; elle est troublée, stupéfaite ; son ventre se serre, elle y sent une chaleur qui vient déposer ses picotements jusqu'entre ses cuisses et au bord de son anus indécis. " Viens maintenant ", la voix de jean est douce mais convaincue. Elle s'exécute, croise le regard flou de Cyril et vient s'asseoir, agenouillée aux pieds de jean comme celui-ci le lui a indiqué. Abel a réintégré le fauteuil et Aline est venue s'asseoir sur le canapé, à côté de son mari. Jean et Aline s'embrassent avec ferveur et tendresse ; elle a glissé une main sur le torse de son homme et elle le caresse doucement. Jean flatte les cheveux encore humides de Sophie - " Suce moi s'il te plaît. "

Timidement, elle écarte les pans du peignoir et découvre un sexe épaissi par le désir, ni énorme ni petit, épanoui, veineux, presque musculeux. Elle donne de petits coups de langue pour goûter cette nouvelle saveur ; la verge réagit à chaque banderille, elle tressaute, se contracte ; Sophie joue avec sa patience et prend son temps pour ne perdre aucune miette de ce moment privilégié ; ses lèvres pincent furtivement la colonne de chair, elles traînent moelleusement sur le gland encore calotté comme deux coussins humides.

Puis sa langue choisit une veine à la base de cette verge et elle remonte lentement le long de ce ruisseau bouillonnant ; elle sent croître en elle l'envie de happer cette queue, elle en voit croître la taille, la verge se durcit, se tend pour implorer d'être sucée franchement, des mouvements de bassin presque imperceptibles se succèdent.

Enfin, elle fond sur le gland et vient le caler contre son palais, sa langue masse avec gourmandise ce jouet fascinant. Jean jubile, grogne de plaisir - " pompe-moi...Hmm... ". Plus rien n'existe, depuis une éternité, d'autre que cette verge avec ses contractions, son goût qui s'efface ; son volume est la seule image qui obnubile le cerveau de Sophie, sa consistance est la seule merveille de ce monde à ce moment là ; Sophie n'est plus que fellation...

Quel délice... Quel comble... Jean respire bouche bée, régulièrement, avec sonorité, ses mains ont délaissé Aline et sont venues se plonger dans la crinière blonde de sa suceuse, elles piétinent le crâne de Sophie comme le ferait un chat tendre. Jean et Sophie ont trouvé un équilibre. Tout le monde est troublé dans la pièce où se déroule cette scène, personne n'ose parler de peur de rompre le charme. Aline se déshabille et vient s'asseoir sur l'accoudoir du fauteuil de Cyril, elle colle son anus contre le cuir du siège et écarte ses cuisses ; c'est un appel que les doigts du jeune homme ont entendu tout de suite ; une main vient s'occuper du fruit de mer odorant, une autre accroche avec délectation les seins magnifiques. Aline laisse choir négligemment sa main sur la bosse du pantalon ; l'homme l'embrasse avec fièvre dans le cou, sur les joues, il lui mordille les oreilles ; tous les deux fixent la scène de fellation pour ne pas en manquer une miette.

Un délicieux chatouillement, une petite décharge électrique, le frôlement d'une langue le long de ses lèvres intimes vient tirer Sophie de sa torpeur de plaisir ; pour un peu ça la dérangerait qu'on vienne troubler son festin... mais elle n'a pas son mot à dire. Et il faut dire que la sensation est agréable, elle tend sa croupe comme une chatte flattée, elle sent une langue infiniment douce glisser le long de son sillon comme un soc bienfaiteur, la langue sème tout un crépitement de plaisir, elle vient frôler son périnée, puis son anus qui se met à cligner un peu ; Des doigts lisses et délicats frôlent ses mollets, le dos des mains remontent le long de ses cuisses, puis les paumes vont masser ses voûtes plantaires ; et la langue revient plus goulument dévorer sa corolle.

Sophie commence à lâcher prise par instants pour exhaler des soupirs de plaisir et d'excitation de plus en plus sonores ; entre cette verge qu'elle dévore et cette langue incroyablement agile et ces mains qui la réchauffent, elle est de plus en plus désorientée. Elle ouvre les yeux et n'y voit presque rien, un voile de fumée couvre son champ de vision, des étincelles scintillent devant ses yeux, elle est ivre, comme en transe, comme en demi-sommeil... soudain une queue vient prendre position tout contre son entrée humide, la queue joue à parcourir ses lèvres de haut en bas...

" Baise là. "- c'est la voix de Jean et c'est comme une déflagration pour Sophie ; la bite rentre lentement, sûrement, fermement en elle et elle ne peut réprimer un grognement de plaisir intense... Quel bonheur ! Saisie aux hanches, elle est prise en levrette avec vigueur, les coups de bélier sont réguliers, l'homme a un coup de rein étonnant, un déhanchement savant qui lui fait prendre un chemin terriblement agréable pour Sophie à l'intérieur de sa matrice.

Son plaisir est tel qu'elle lâche la verge qu'elle avait en bouche pour laisser libre cours à l'expression sonore de son plaisir. Deux mains sur son épaule droite, deux mains sur son épaule gauche la relèvent ; elle est presque debout sur ses genoux. Les lèvres d'Aline viennent frôler les siennes à sa droite, les lèvres de Cyril font de même à sa gauche et Jean se contorsionne pour venir promener sa verge près de la bouche qui respire et grogne. D'un coup elle a réalisé que cette langue agile, ces coups de reins raffinés, ces mains expertes sont celles d'Abel, et pour rien au monde Sophie ne veut qu'il cesse son entreprise de plaisir, elle se sent clairement en rut ; Abel n'a pas respecté les accords de départ, cet Abel qui lui dévore la base du cou, qui mordille les lobes de ses oreilles, et elle a envie de lui crier " Merci "...

Aline a pris possession de sa bouche ; Jean et Cyril se sont retirés ; Aline titille du bout des doigts le clitoris sous les frisettes blondes, et c'est des décharges supplémentaires qui viennent électriser encore plus la jeune femme, Abel a pris ses seins ronds à pleines mains, et sous ces multiples caresses c'est un orgasme énorme qui vient secouer et faire vibrer tout son corps. Elle s'abat, épuisée et hors d'haleine, sur Aline qui la recueille tendrement, caressant les cheveux blonds.

Un peu plus loin, assis confortablement sur un fauteuil, Jean vient de décharger son excitation dans la bouche fiévreuse de Cyril. Un long silence apaisé s'est installé, chacun reprend haleine, les cerveaux se sont vidés, allégés et les esprits planent comme entre deux eaux, apaisés mais pas repus...les sexes, les seins, les peaux, les fesses, les mains, les bouches, les langues le savent bien...

Sophie sait maintenant ce que c’est que de s’abandonner en s’offrant.

Marcch

j'adore , merci
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